Par Camille Gobart
Capitonnés sous leurs nuits blanches
à l’ombre grise des palétuviers
lentement sur le talus vert pâle
ils périssent entre deux voies express
Fusil à l’épaule les arbres sombres
inquiètent la ville aux heures mauves
le couteau patiente sous la manche
pour cuivrer bientôt de sang les dalles
Les passagers du voyage terrestre
se déplacent sur le ciel inversé
dans les flaques larges du cimetière
imbibées de bleus déserts crénelés
3 comentarios:
Se te echaba de menos Camille.
Un abrazo.
Necessito traducció...
No me atrevo a traducir porque el cuadro de colores no sería el mismo. Grandioso, Camille. En la cercanía de la muerte paseamos todos, aunque no la notamos tan sensiblemente.
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